Workflow, Workplace, Workstyle, la problématique de la transformation digitale du travail tient en trois lettres

Changement de méthodes, de moyens et d’habitudes, la transformation digitale du travail revêt trois dimensions en étroite relation les unes avec les autres. Pour réussir, elle doit s’appuyer sur un écosystème capable d’associer les expertises des équipementiers, mais aussi celles de l’ergonomie et des éditeurs professionnels.

Qu’attendons-nous de la transformation digitale ? La réponse à cette question est a priori si évidente que ses conséquences nous échappent. Car a priori, le numérique est là pour nous faire gagner du temps dans ce qui est au cœur de toute activité économique : échanger, partager, créer ensemble. C’est en accélérant cette collaboration que nous pouvons répondre plus rapidement aux attentes de nos clients. L’objectif est de comprendre comment nous y parvenons.

La collaboration, c’est l’échange

La théorie des trois W (workflow, workplace, workstyle) est une manière intéressante d’aborder de manière cohérente les trois dimensions de la transformation digitale des entreprises. Car collaborer dans le monde numérique, c’est d’abord échanger. Des documents, des idées, des notes, des diagrammes ou des fragments de code informatique sont partagés ou transmis selon des règles spécifiques et propres à l’organisation. La première dimension de la transformation numérique d’une entreprise est donc cet ensemble de processus (workflows) qui permettent de compiler et de délivrer de la valeur ajoutée.

Favoriser une autonomie de collaboration

L’environnement de travail est le contexte de la collaboration. Cette deuxième dimension de la transformation digitale renvoie à l’ensemble des moyens physiques et numériques que l’entreprise met à disposition de ses collaborateurs pour échanger et créer de la valeur ajoutée. Tout l’intérêt du numérique est de pouvoir faire évoluer dynamiquement cette organisation en exploitant la capacité de chacun à choisir les bonnes technologies numériques pour gagner du temps ou simplifier la réalisation d’une tâche. Cette troisième dimension de la transformation digitale est donc celle des usages et des modes de travail (WorkStyle). Elle repose sur une nouvelle autonomie des salariés en termes d’accès et de combinaison des ressources qui leur sont les plus utiles à un instant T pour exécuter efficacement leur partie d’un processus.

Lever les freins

La théorie des trois W permet de mieux comprendre la dimension systémique de la transformation digitale. Il s’agit de faciliter l’expression de la créativité et des idées. Pour cela, il faut lever les freins, améliorer le confort d’utilisation, supprimer tout ce qui détourne les collaborateurs de l’essentiel, c’est-à-dire du contenu de l’échange. Il peut s’agir, par exemple, de la possibilité d’exploiter directement les fonctions et les interfaces d’une application métier lors d’une réunion ou d’une vidéoconférence, ou encore de la possibilité de partager et d’annoter les plans de l’architecte sur un écran interactif.

Un nouvel écosystème

Pour tenir ses promesses, la révolution digitale des environnements et des méthodes de travail passe nécessairement par un travail en commun, une approche écosystémique qui se charge de simplifier les usages. Dans ce contexte, la vocation d’un équipementier comme Ricoh n’est pas seulement de concevoir des matériaux flexibles et évolutifs. L’écosystème doit pouvoir fédérer les énergies et les savoir-faire spécifiques des éditeurs métiers et des spécialistes techniques, afin d’apporter aux entreprises des solutions pour transformer leurs modes de collaboration et de travail à l’ère du Numérique.

Le management agile au cœur de la stratégie de croissance des startups

Incontestablement, le management évolue et les entreprises sont contraintes de prendre de nouvelles dispositions pour rester compétitives sur un marché de plus en plus concurrentiel et dynamique. Dans ce contexte, il est clair que certains acteurs du paysage des startups n’hésitent pas à introduire et à expérimenter de nouvelles méthodes de travail pour accompagner leur croissance et leur développement. Cette traction exercée par les startups est principalement due à leur agilité et à leur volonté de positionner les bonnes ressources au bon moment.

Tirez le meilleur parti de votre lancement d’entreprise

Au-delà de la pertinence de votre produit ou service qui contribuera à la forte croissance de l’entreprise, il est également important de mettre en place une organisation et les bases nécessaires à la réussite de votre projet dans le temps. En effet, au stade du démarrage, l’entreprise doit faire les bons choix afin de préserver ses ressources financières et d’avancer le plus rapidement possible.

C’est précisément dans ce contexte que s’appuyer sur les bonnes personnes et les bons gestionnaires peut s’avérer un atout précieux. L’objectif est notamment d’éviter les nombreux pièges de la création d’entreprise et de surmonter plus facilement les obstacles. Ce constat vaut aussi bien pour le top management que pour la gestion traditionnelle de l’entreprise (marketing, RH, finance, production, vente…). Pour ce faire, plusieurs approches sont possibles comme par exemple : engager directement des managers expérimentés et les intégrer dans votre équipe.

Comment le management de transition a pu répondre aux attentes des startups.

L’une des caractéristiques du management de transition est liée à son approche très opérationnelle et tactique. En effet, le management de transition, comme son nom l’indique, n’a pas vocation à perdurer. Son objectif est de répondre à un besoin de développement ou d’accompagnement temporaire qui permettra à la startup de franchir différentes étapes : lancement commercial, création d’une organisation… L’agilité du manager de transition dont la mission est définie dans un temps précis, s’inscrit donc parfaitement dans le mode de fonctionnement de la startup. Sur la base de ces éléments, on constate que de nombreux experts sont ponctuellement présents dans les startups et, en particulier, dans l’écosystème numérique.

Une fois de plus, les startups ouvrent la voie à l’innovation en introduisant de nouvelles approches dans leur mode d’organisation. Ce faisant, elles concurrencent aujourd’hui les acteurs établis et viennent les challenger fortement sur leur marché. Agilité, gestion adaptative, efficacité, expertise, flexibilité, orientation opérationnelle… Autant de leviers d’accélération pour les startups.